Depuis quelques jours, le Théâtre Mogador à Paris a enfilé son plus beau costume en paillettes, a sortir ses pat d’éph’, et a accroché ses boules disco sur le décor d’une île paradisiaque, histoire de nous inviter à « Mamma Mia », une comédie musicale déjà vue par 40 millions de spectateurs dans plus de 35 pays reprenant les plus grands tubes du groupe légendaire Abba, en version française. Ooops !
Dans la famille je raconte ma vie, j’y suis allé avec Frantz Saunier, Thony Lymer et Luc son compositeur. Je n’étais pas dans mon assiette. Un coup de froid ? Une mauvaise digestion ? Bref, si j’avais écouté mon corps, je serais resté au lit… Et pourtant, j’ai puisé dans mes dernières forces. Je ne voulais pas rater cet événement, même si j’avais très peur de cette tendance à tout vouloir nous mettre à la sauce « vin rouge, camembert et baguette de pain » ! C’est vrai, quoi ! Cette manie aurait pu frôler l’hérésie ! Pourtant, confiant du talent de l’adaptateur Stéphane Laporte (« Panique à bord »), j’ai voulu foncer les yeux fermés. Et tant pis pour ma fébrilité du jour. Le bienheureux ! Dès les premiers accords, comme par magie, ma tête a arrêté de me faire souffrir, ma nuque est devenue plus légère et mon ventre a arrêté de me faire la fête. Bref, la musique entêtante et entraînante du groupe Abba devenait le meilleur remède du monde ! Joie, strass, rires, bonne humeur. Je me suis envolé, oubliant mes maux ! Quel spectacle ! Mammmmma Mia ! L’heure de ma renaissance avait sonné ! Une superbe énergie, des talents taillés dans du diamant, et quant aux textes traduits dans la langue de Molière ? Bravo. Je les ai trouvés merveilleusement adaptés à la musique. Du grand bonheur approchant l’extase quand toute la troupe a envahi la scène. Pour dire, j’en ai même oublié la superbe Meryl Streep dans la version cinéma… Comme un rêve trop court rempli d’une magnifique énergie ! C’était fort. C’était bon. Encore plus efficace que le meilleur des médicaments. Je suis un ange qui vole au-dessus d’un rêve rempli de paillettes et d’éclats de rire ! Et je refuse d’arrêter mon voyage… certain d’une vérité : le Disco n’est pas mort, vive le Disco ! Et bravo à ce « Mamma Mia » qui devrait sans conteste être remboursé par la sécu. Perso, ça m’a évité un SOS Médecin. La preuve, ce matin, je suis en mode « Dancing Queen » et je danse dans ma tête à défaut de passer ma matinée aux… toilettes !
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